COGEDIM est l’une des filiales logement et immobilier d’entreprise du groupe Altarea, premier développeur immobilier de France. COGEDIM, ce sont 9000 logements livrés, 18 000 logements en cours de travaux, 250 chantiers en France par an en moyenne. Archipad équipe les deux cents iPads utilisés quotidiennement par les collaborateurs de COGEDIM.
Quelles sont vos fonctions au sein de COGEDIM ?
Je suis l’animateur de la filière construction en France qui compte 80 collaborateurs répartis dans 21 régions. Nous sommes les représentants du maître d’ouvrage sur les chantiers auprès des maîtres d’œuvre et des entreprises. Nous suivons les chantiers du premier coup de pioche jusqu’à la livraison à nos clients.
Ma première mission est de m’assurer du bon niveau de la filière. L’architecture, l’organisation et le niveau de compétence de la filière sont importants pour pourvoir répondre à nos exigences. J’apporte la plus grande attention aux ressources de nos collaborateurs. Cette mission s’appuie également sur la fluidité entre les services : technique, relation client, programme et bien d’autres. Conseiller, former et apporter autant que possible des solutions dans les prises de décision, dans des domaines très divers (techniques, financiers, administratifs, juridiques), ou dans des situations difficiles que les directeurs et responsables constructions régionales pourraient avoir à affronter, font partie de ma fonction. J’anime également des séminaires au cours desquels nous dispensons des formations, des informations, et organisons des échanges avec toute la filière, notamment sur les nouvelles règlementations, les procédures internes, mais aussi sur des sujets d’actualité. La mission de contrôle et de surveillance est aussi un axe important. Il faut veiller au bon fonctionnement, que tous les acteurs de l’acte de bâtir (maitre d’œuvre, entreprises, bureau de contrôle ainsi que toute la filière) aient le bon niveau de compréhension pour mettre en œuvre la politique de COGEDIM.
Pourquoi la digitalisation est-elle devenue indispensable dans la construction ?
Développer au maximum la digitalisation du secteur du bâtiment est une nécessité aujourd’hui. Si nous voulons réussir le défi de construire le nombre nécessaire de logements en France, il faut que le métier s’industrialise. Aujourd’hui, il ne l’est pas suffisamment. Or, la digitalisation est l’outil de cette industrialisation. Tous les processus que nous essayons de mettre en place et de développer avec les outils digitaux ont un objectif : faire mieux et plus vite. La crise du Covid a été un accélérateur dans ce domaine : le papier s’est naturellement effacé au profit de la dématérialisation, de manière un peu empirique au départ, puis maîtrisée avec des outils digitaux rapides et efficaces. Par exemple, aujourd’hui nous n’avons plus du tout de papier pour les situations de travaux. Au sein de COGEDIM, toutes les signatures de marché se font également par signature électronique. En digitalisant notre métier, nous poussons les entreprises avec lesquelles nous travaillons à opérer aussi cette transition. Ce n’est pas simple tous les jours parce que nous sommes dans un secteur, « le bâtiment », où les savoir-faire se transmettent de génération en génération, où 70% des entreprises sont des entreprises locales et familiales souvent rétives aux changements. C’est à nous à les accompagner vers ce chemin de la digitalisation et de l’industrialisation. Nous devons donc les inciter à s’équiper progressivement. La digitalisation nous a permis d’avoir un retour de DATA plus important, plus rapide et plus fiable. Ces résultats ont participé à adapter plus vite la filière aux demandes de nos clients et d’arriver aujourd’hui à ces résultats de moins 1 réserve par logement.
La digitalisation est synonyme de productivité. Se traduit-elle aussi par un gain en termes de qualité et de sécurité ?
Ces dernières années, nous avons mis en place un ensemble de procédures de simplification qui ont amélioré la qualité et la sécurité sur nos chantiers. Il nous a fallu deux ans pour que toutes les entreprises intègrent l’état d’esprit que nous voulions insuffler et l’ensemble de nos méthodes participe activement à la sécurité, à la qualité de nos productions. La digitalisation fait partie de cette dynamique, elle l’accompagne, mais cette digitalisation n’est efficiente que si les procédures mises en place sont respectées mais également employées par les acteurs (maitres d‘œuvre et entreprises). La digitalisation, c’est pour moi un facilitateur et un outil d’aide pour faire mieux plus vite sans rien céder de nos exigences en matière de sécurité et qualité. Un autre résultat probant de la digitalisation, c’est d’avoir su anticiper et éviter certains risques de sinistre. Nos primes d’assurances s’en portent mieux !
Pourquoi avez-vous choisi d’utiliser l’application de suivi de chantier Archipad ?
La collaboration entre GOGEDIM et Archipad est historique. Nous avons choisi Archipad parce que c’était l’outil qui répondait le mieux à deux questions centrales : comment fait-on pour améliorer la qualité de nos logements ? Comment faire pour qu’il y ait de moins en moins de réserves et que nos clients soient de plus en plus satisfaits ? Quand le service construction a été créé, il y a sept ans maintenant, il y avait sept à huit réserves par logement (certaines opérations avec plus de 10 réserves par logement). Deux ans après, nous en avions trois, aujourd’hui nous sommes fiers, et moi le premier, à avoir en moyenne moins d’une réserve par logement. Ce résultat a été possible en partie grâce à cet outil performant. Aujourd’hui, la performance d’Archipad est le résultat d’un travail commun entre nos équipes et celles d’Archipad car nous nous sommes accompagnés, aidés mutuellement dans nos développements respectifs. Aujourd’hui, les deux cents iPads utilisés par les collaborateurs COGEDIM sont équipés de l’application Archipad. Nous avons aussi poussé les maîtres d’œuvre et les entreprises à adopter cet outil pour que nos échanges sur les chantiers soient fluides et répondent pleinement à nos attentes. Notre partenariat avec Archipad est important pour nous. Chaque mois, nous réfléchissons à l’avenir avec Mic, le directeur produit d’Archipad, toujours avec cette obsession de faire toujours mieux et plus pratique.
Quelles sont les grandes qualités d’Archipad selon vous ?
C’est une application ludique, pratique, et intuitive. Elle parle à tous les services de COGEDIM, à l’ensemble des corps de métier présents sur les chantiers (responsables relation client, service après livraison et bien sur construction) car elle est basée sur un langage accessible à tous. Il y a également une approche qualité prix et une flexibilité très appréciable. Le déploiement est rapide pour équiper une filière.
Vous avez demandé de nombreuses personnalisations…
Nous n’en demandons pas une par mois, mais presque. Beaucoup d’idées remontent du terrain bien sûr. Si je ne m’en tiens qu’à mon service, quatre-vingts personnes utilisent Archipad au quotidien. Comme nous l’avons constamment entre les mains, nous faisons tout naturellement beaucoup de retours qui poussent vers une amélioration continue de l’outil et donc de nouveaux développements personnalisés, toujours dans l’objectif d’une adéquation la plus parfaite possible entre nos besoins spécifiques et l’outil. Aujourd’hui, mon souhait est qu’Archipad devienne l’outil unique de tous les métiers du groupe ALTAREA, des métiers très différents du nôtre et qui demandent donc des ajustements à l’application. Notre ambition est d’être n°1 dans notre métier de construction de logements en France et pour cela une des pistes est de nous industrialiser toujours plus, ce qui demande de fluidifier au maximum nos procédures au sein et entre les divers métiers du groupe.
Quelle est la réalisation, le projet dont vous êtes le plus fier ?
Sans langue de bois, je suis fier de tous nos projets, de ce que nous faisons partout en France. Quand je suis dans n’importe quelle région, j’ai la satisfaction de voir que nous développons partout de grands projets mixtes, à Paris, mais aussi à Toulouse, à Strasbourg, à Bordeaux… Nous construisons de véritables quartiers qui mixent du logement, des résidences étudiantes, du pluri-générationnel, des commerces, des bureaux. Je suis très heureux de m’associer à tous ces projets, de participer à cette dynamique d’amélioration collective continue.
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