Sous les plans, les coûts : quelle stratégie pour des frais de chantier maîtrisés ?
Sur un chantier, on pense d’abord aux travaux visibles : les matériaux, la main-d’œuvre, l’avancement. Mais derrière ces éléments concrets, se cachent des coûts moins évidents, souvent sous-estimés. Les frais de chantier, mal identifiés ou mal suivis, peuvent vite peser sur la rentabilité.
Ce guide permet de mieux comprendre ce que recouvrent ces frais, comment les distinguer des déboursés secs, les calculer précisément, et les suivre efficacement tout au long du chantier.
Bien maîtrisés, ces frais deviennent un levier de contrôle budgétaire. Avec des outils comme Archipad, ils ne sont plus une source d’imprévus, mais une donnée pilotable en temps réel.
Voici comment garder la main sur ces coûts souvent négligés, mais stratégiques.
Maîtrisez vos coûts dès maintenant avec la gestion de projets Archipad
En Résumé
- Les frais de chantier regroupent les coûts indirects indispensables à l’exécution d’un projet (encadrement, matériel, installations, etc.).
- Ils se distinguent des déboursés secs, qui couvrent uniquement les dépenses affectées à un poste précis.
- Bien les évaluer nécessite une méthode rigoureuse en 4 étapes : identification, calcul, suivi en temps réel et ajustements.
- Des outils comme Archipad facilitent leur suivi grâce à une gestion centralisée, collaborative et mobile.
- Anticiper, tracer et mettre à jour ses frais permet de préserver sa marge et mieux piloter ses chantiers.
Comprendre les frais de chantier : de quoi parle-t-on ?
Les frais de chantier désignent l’ensemble des dépenses nécessaires au bon déroulement d’un chantier, mais qui ne sont pas directement affectables à un poste précis de travaux. Contrairement aux déboursés secs, qui englobent les achats directement liés à l’exécution d’un ouvrage (matériaux, sous-traitance, etc.), les frais de chantier couvrent un périmètre plus large, souvent indirect mais essentiel à la réalisation du projet.
Ils comprennent notamment :
- Frais d’encadrement de personnel non productif : chef de chantier, conducteur de travaux, coordinateurs HSE, etc.
- Frais de matériel non affectable : grues, outillage commun, camions internes, théodolites, aiguilles vibrantes…
- Installations fixes de chantier : zones de stockage, bungalows, ateliers, centrales à béton, etc.
- Frais d’installation et de repliement : mise en place des installations provisoires, clôtures, raccordements aux réseaux (eau, électricité, internet), démontage en fin de chantier.
- Frais complémentaires de chantier : permis, assurances, signalisation, gardiennage, essais techniques, consommables, chauffage, éclairage, communication, équipements de sécurité.
À noter : les frais de chantier varient en fonction du corps d’état, de la taille de l’entreprise, du rôle dans le projet (entreprise générale ou sous-traitant), et bien sûr, du type de chantier (logement, voirie, tertiaire, etc.).
Un cadre juridique partiel mais existant
Si les frais de chantier ne font pas l’objet d’une définition juridique précise dans le Code du travail ou le Code de la construction, ils sont encadrés indirectement par plusieurs textes, notamment dans le cadre des marchés publics. Ainsi, les articles L.2191-1 et suivants du Code de la commande publique encadrent les conditions de règlement, les pièces contractuelles et la transparence dans la formation des prix, ce qui implique une ventilation claire entre déboursés, frais de chantier et marges.
Les 4 étapes clés pour maîtriser ses frais de chantier
Comprendre ses frais de chantier, c’est bien. Savoir les maîtriser, c’est mieux. Voici un déroulé clair en quatre étapes pour que votre chantier reste rentable du début à la fin.
Étape 1 : Identifier tous les postes de coûts
Avant de sortir la calculette, on dresse la liste complète des éléments de dépense, en distinguant bien :
- La main-d’œuvre : nombre d’heures × taux horaire, en intégrant les charges sociales.
- Le déboursé sec : matériaux, fournitures, consommables, location d’engins.
- Les frais généraux ou coûts indirects : gestion, assurances, frais administratifs.
- Les frais de chantier spécifiques : encadrement non productif, matériel mutualisé, installations fixes, etc.
- Les à-côtés : sécurité, nettoyage, déplacements, imprévus logistiques.
Objectif : ne rien oublier, pour éviter les mauvaises surprises.
Étape 2 : Calculer le coût complet du chantier
Additionnez les postes identifiés dans l’étape 1, puis :
- Appliquez votre taux de frais généraux (ex. : 10 à 20 % selon l’entreprise).
- Intégrez une marge bénéficiaire réaliste pour fixer votre prix de vente.
- Pensez à inclure les éléments variables ou récurrents (maintenance de matériel, carburant, etc.).
Cette estimation donne une vision claire du coût réel, bien au-delà du simple devis matériel.
Étape 3 : Suivre les coûts en temps réel
C’est ici que les logiciels de gestion entrent en scène. Ils permettent de :
- Suivre les dépenses engagées chaque jour.
- Comparer en temps réel le prévisionnel et le réalisé.
- Réagir vite dès qu’un écart se creuse.
- Mettre à jour les chiffres au fur et à mesure de l’avancée du chantier.
Grâce à cet outil, vous pilotez vos frais comme un conducteur de travaux pilote son planning.
Étape 4 : Ajuster, corriger, maîtriser
Un chantier, ça vit. Et les imprévus sont monnaie courante. Il faut donc :
- Ajuster vos frais généraux si une activité est prolongée ou écourtée.
- Corriger les écarts avec des avenants, des renégociations ou des ajustements internes.
- Garder une trace des modifications dans votre outil pour fiabiliser vos analyses post-chantier.
Cette dernière étape est cruciale pour consolider votre rentabilité, projet après projet.
Pourquoi les logiciels de gestion deviennent indispensables
Face à la complexité croissante des chantiers et à la pression sur les marges, rester à jour manuellement est risqué. Voici pourquoi un logiciel de gestion chantier comme Archipad devient incontournable :
- Centralisation des données : tout est connecté à un seul endroit.
- Suivi en temps réel : visibilité immédiate sur l’avancée et les dépenses.
- Automatisation des calculs : application des taux, alertes sur les dérives.
- Mise à jour des budgets, historique des actions.
- Traçabilité : conformité facilitée, notamment avec les exigences du code de la commande publique.
Archipad, votre allié dans la gestion des frais de chantier
Avec l’application de suivi de chantier Archipad, vous suivez vos frais de chantier dès le premier jour grâce à :
- Une application mobile et tablette adaptée aux conducteurs et chefs de chantier.
- Un système de suivi des tâches, du personnel et des équipements sur site.
- La mise à jour automatique des données terrain et leur synchronisation avec les tableaux de bord de gestion.
- Un gain de temps dans la gestion documentaire, les levées de réserves et la coordination.
Archipad vous aide à garder le cap sur vos coûts, à anticiper les dérives, et à livrer des chantiers mieux maîtrisés.
Conclusion
Les frais de chantier englobent bien plus que la main-d’œuvre et les matériaux. Ils comprennent aussi les déboursés secs, les coûts indirects, les frais généraux — tous déterminants pour fixer un prix de vente juste. Grâce aux logiciels de gestion, vous suivez tout en temps réel, vous mettez à jour chaque donnée et vous gardez la main sur votre marge.
Ce guide est conçu comme un compagnon de route : il vous donne les clés pour comprendre, ajuster et anticiper. Et si vous cherchez un appui technologique, pensez à Archipad : l’allié moderne pour piloter vos frais de chantier avec clarté.
FAQ
1. Qu’est‑ce que les frais de chantier ?
Toutes les dépenses liées à un chantier : la main-d’œuvre, le déboursé sec (matériaux, fournitures), les frais généraux ou coûts indirects. Ils sont intégrés dans le calcul du prix de vente.
2. Comment calculer un coût de chantier ?
Additionnez la main-d’œuvre, le déboursé sec, appliquez vos frais généraux. Ajoutez votre marge pour obtenir le prix de vente final.
3. Quelle est la différence entre déboursés secs et frais de chantier ?
Le déboursé sec regroupe les achats directs (matériaux, location). Les frais de chantier incluent aussi la main-d’œuvre et les frais généraux. C’est une enveloppe plus large.
4. Quel est le tarif d’une installation de chantier ?
Variable selon l’emplacement, la durée, les moyens techniques. Il faut le calculer comme un mini-chantier avec ses déboursés, sa main-d’œuvre, ses frais généraux.
5. Quand payer un chantier ?
Selon les conditions du contrat : acompte à la commande, paiements intermédiaires selon l’avancement, solde à la réception.
6. Que sont les frais généraux de chantier ?
Les coûts indirects : gestion, téléphone, loyer, assurances. Ils sont répartis entre les chantiers selon une méthode propre à l’entreprise.
7. Comment se passe le paiement d’un chantier ?
Il suit les étapes contractuelles : acompte, paiements intermédiaires, puis solde. Les situations de travaux sont émises régulièrement.
8. Qui doit payer l’électricité sur un chantier ?
En général, c’est le maître d’ouvrage, sauf clause contraire dans le contrat. Ce point doit être précisé dans le devis ou le marché.