OFFRE :

Demandez votre devis pour bénéficier d’un tarif dégressif

Service commercial
Support technique
Service formation
archipad-tester-gratuitement
Testez Archipad gratuitement
30 jours- sans engagement
Je démarre le test
+150 000

Utilisateurs

N°1 du BTP

en France

Non conformité dans le BTP : qu’est-ce que c’est ? Comment gérer

Non conformité dans le BTP : qu’est-ce que c’est ? Comment gérer

le
par Archipad

Sommaire

Entre normes, délais et contraintes terrain comment traiter les non conformités

Sur un chantier, chaque détail a son importance. Un écart entre ce qui est prévu et ce qui est exécuté peut rapidement compromettre la qualité d’un ouvrage, allonger les délais ou générer des surcoûts. La non conformité, bien qu’elle fasse partie intégrante de la réalité opérationnelle du BTP, représente un enjeu majeur pour la maîtrise des projets et la satisfaction des clients. Lorsqu’elle n’est pas détectée ou traitée à temps, ses conséquences peuvent être significatives.

Cet article a pour objectif de clarifier ce qu’est une non conformité dans le BTP, d’en expliquer les différentes formes et implications, et de présenter des méthodes efficaces pour les identifier, les traiter et en tirer des enseignements. Nous aborderons également le rôle essentiel des démarches qualité, des actions correctives, et des référentiels comme la norme ISO 9001 dans la gestion de ces écarts.

Que vous soyez conducteur de travaux, responsable QSE ou dirigeant d’entreprise, vous trouverez ici des repères concrets pour mettre en place un système de gestion rigoureux, améliorer vos processus et sécuriser vos opérations, dans une logique d’amélioration continue.

Entrons dans le vif du sujet : qu’entend-on exactement par non conformité dans le BTP, et comment agir efficacement face à elle ?

 À noter : Archipad propose un essai gratuit de son logiciel de suivi de chantier. Un moyen concret de tester la gestion des non-conformités dans un outil pensé pour les équipes terrain.

Qu’est-ce qu’une non conformité dans le BTP ?

Une non conformité, c’est un écart entre ce qui est réalisé sur le chantier et ce qui était prévu dans les plans, les normes, le cahier des charges ou les exigences réglementaires. Cela peut concerner les matériaux, la méthode, les délais ou même le respect des consignes de sécurité.

Prenons un exemple classique : une dalle coulée avec une pente insuffisante pour l’évacuation des eaux. Ce type d’écart doit être signalé, documenté et corrigé. Il est donc crucial de veiller à la mise en œuvre conforme des travaux dès les premières étapes du chantier. C’est tout l’intérêt d’une fiche de non conformité, qui permet de formaliser l’incident et de déclencher un plan d’action.

Pourquoi faut-il prendre les non conformités au sérieux ?

Sur le moment, une non conformité peut sembler mineure. Un joint mal placé, une tolérance dépassée de quelques millimètres, un matériau légèrement différent de celui prescrit. Mais en réalité, ces écarts, s’ils sont négligés, peuvent engendrer des conséquences lourdes.

Une non conformité non traitée peut remettre en question la conformité aux réglementations en vigueur, exposant le projet à des risques juridiques ou à des sanctions administratives. Dans les cas les plus graves, elle peut compromettre la sécurité des utilisateurs finaux, exposant l’entreprise à des responsabilités juridiques importantes.

Au-delà des risques techniques et financiers, les non-conformités mal gérées ternissent aussi l’image de l’entreprise. Elles sont souvent perçues comme un manque de rigueur ou de professionnalisme. Dans un secteur aussi concurrentiel que le BTP, cela peut faire perdre des appels d’offres ou remettre en cause des partenariats à long terme.

C’est pourquoi il est essentiel de les documenter, analyser, corriger et prévenir, dans le cadre d’un système de management de la qualité structuré. La norme ISO 9001, entre autres, impose cette logique de suivi et d’amélioration continue. Elle s’intègre dans une démarche qualité rigoureuse, souvent validée lors d’un audit de certification.

En traitant sérieusement chaque non-conformité, même minime, on protège non seulement le chantier en cours, mais aussi la réputation, la performance et la pérennité de l’entreprise. C’est un réflexe de gestion responsable, et un levier concret pour progresser.

Comment gérer efficacement les non conformités sur le terrain ?

Repérer l’écart

Le premier réflexe à adopter, c’est l’observation. Une anomalie, même minime, doit pouvoir être détectée rapidement par les équipes terrain. Ce peut être un défaut d’alignement, un matériau non conforme ou un non-respect d’une méthode.

Documenter avec rigueur

Une fois le problème identifié, il doit être formalisé à l’aide d’une fiche de non conformité. Ce document doit inclure :

  • la description précise de l’écart,
  • les conditions d’apparition,
  • la personne ayant signalé le défaut,
  • l’impact potentiel sur le chantier.

C’est cette rigueur documentaire qui garantit un suivi efficace et évite les incompréhensions.

Analyser les causes

L’objectif n’est pas de trouver un coupable, mais de comprendre pourquoi la non conformité est apparue. Parfois, c’est une erreur humaine ; d’autres fois, c’est un défaut de procédure ou une information mal transmise.

L’utilisation d’outils simples comme la méthode des 5 pourquoi permet d’identifier les causes profondes et d’éviter que le problème ne se reproduise ailleurs.

Mettre en œuvre une action corrective

Corriger le problème, bien sûr, mais pas n’importe comment. Une action corrective efficace repose sur trois critères : elle est adaptée à la cause, réalisable rapidement et vérifiable. C’est souvent à ce moment-là qu’un plan d’action clair doit être rédigé, avec des responsables et des échéances.

Essayez gratuitement Archipad
Suivez votre chantier au bureau, comme sur le terrain
Tester gratuitement
+150 000

Utilisateurs

N°1 du BTP

en France

De la contrainte à l’opportunité : faire de la non conformité un levier de progrès

Dans beaucoup d’entreprises du BTP, la non conformité est vécue comme une faute. En réalité, elle peut être un formidable levier pour mieux structurer l’activité, fiabiliser les pratiques et développer une culture qualité solide.

Chaque non conformité bien traitée permet :

  • de faire progresser les équipes,
  • d’identifier les points faibles des processus,
  • d’ajuster les modes opératoires,
  • de consolider la relation client.

C’est dans cette logique que s’inscrit Archipad : un outil pensé pour les pros du chantier, mettant en place un suivi structuré des non-conformités, dans le cadre d’un système de gestion clair et collaboratif. Un véritable appui dans vos démarches qualité au quotidien.

Conclusion : la non conformité, un signal à écouter, pas à redouter

Une non conformité ne signifie pas forcément un échec. C’est avant tout un indicateur, une occasion d’améliorer le fonctionnement de l’équipe et d’élever le niveau d’exigence.

En adoptant une approche structurée, en s’appuyant sur des outils efficaces et en impliquant les acteurs du terrain, vous pourrez non seulement corriger les erreurs, mais aussi en tirer des enseignements durables.

Avec Archipad, vous avez entre les mains une solution complète pour documenter, analyser et traiter les non conformités de manière efficace, tout en simplifiant la vie du chantier.

Si vous souhaitez voir concrètement comment un outil peut vous aider à suivre, documenter et résoudre les non-conformités sur vos chantiers, la démo Archipad vous permettra d’en avoir un aperçu clair et adapté à vos besoins.

FAQ 

1. Quels sont les 3 types de non-conformité ?

Les non-conformités sont généralement classées en trois catégories selon leur gravité et leur impact :

  • Mineure : écart sans conséquence directe sur la sécurité ou la qualité globale, mais qui nécessite un suivi (ex. : document manquant).
  • Majeure : écart ayant un impact significatif sur la conformité du produit ou du service (ex. : défaut de pose compromettant l’usage de l’ouvrage).
  • Critique : non-conformité mettant en jeu la sécurité des personnes ou des biens, nécessitant une intervention immédiate (ex. : structure instable, erreur grave de dimensionnement).

2. Quelle est la différence entre une malfaçon et une non-conformité ?

Une malfaçon est un défaut d’exécution ou une imperfection dans la réalisation de l’ouvrage. Elle peut résulter d’un travail négligé, d’un mauvais geste technique ou d’une absence de contrôle.
Une non-conformité, quant à elle, est un écart par rapport à une exigence explicite : réglementaire, contractuelle, technique ou normative. Une malfaçon peut donc être une non-conformité, mais toutes les non-conformités ne sont pas forcément des malfaçons visibles.

3. Quelles sont les sanctions en cas de non-conformité ?

En cas de non-conformité, les conséquences peuvent varier selon le contexte :

  • des pénalités financières prévues par contrat,
  • des retards de réception ou d’approbation,
  • une obligation de reprise à vos frais,
  • voire un arrêt temporaire du chantier ordonné par un contrôleur ou un coordinateur SPS.
    En cas de non-respect de la réglementation (DTU, normes de sécurité…), des sanctions administratives ou judiciaires peuvent s’appliquer.

4. Quelles sont les conséquences du non-respect des normes de construction ?
Le non-respect des normes peut compromettre la réception de l’ouvrage, entraîner une perte de confiance du client, ou générer des litiges juridiques. Dans les cas les plus graves, cela peut engager la responsabilité décennale ou donner lieu à une interdiction d’exploiter.
Cela représente aussi un risque en matière de sécurité, en particulier lorsqu’il s’agit de structures porteuses ou d’installations électriques ou gaz non conformes.

5. Quels sont les motifs de non-conformité les plus courants ?

Les causes les plus fréquentes sont :

  • des matériaux non conformes aux spécifications,
  • une erreur d’interprétation des plans ou du CCTP,
  • des procédures non respectées sur le chantier,
  • un manque de formation ou d’encadrement des équipes,
  • ou encore une absence de contrôle qualité en amont.
    Ces motifs révèlent souvent un défaut de communication ou un manque de coordination entre les parties prenantes.

6. C’est quoi une anomalie en HSE ?

Une anomalie en HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) désigne tout écart ou comportement dangereux susceptible de générer un risque :

  • un équipement de protection non porté,
  • un chantier non balisé,
  • un déversement de substance polluante,
  • ou une mauvaise évacuation des déchets.
    Ces anomalies sont à signaler et à traiter comme des non-conformités HSE dans le cadre d’un système de gestion intégré.

7. Est-ce que les défauts de conformité sont couverts par la garantie décennale ?

Oui, à condition qu’ils remplissent les critères de gravité : ils doivent soit compromettre la solidité de l’ouvrage, soit le rendre impropre à sa destination. C’est le cas, par exemple, d’un affaissement de plancher, d’un défaut d’étanchéité ou d’un mur porteur mal dimensionné.
La garantie décennale couvre ces défauts pendant 10 ans à compter de la réception des travaux.

8. Quel est le risque maximum en cas de non-conformité ?

Le risque ultime, c’est la mise en danger de vies humaines ou la perte totale de l’ouvrage. Mais même avant d’en arriver là, les conséquences peuvent être lourdes :

  • perte de marchés,
  • atteinte à l’image de l’entreprise,
  • dépenses imprévues,
  • résiliation de contrats,
  • voire poursuites pénales en cas de négligence grave ou de non-respect des obligations légales.

9. Quel recours pour un produit non conforme livré sur un chantier ?

Le maître d’ouvrage ou le conducteur de travaux peut :

  • refuser le produit,
  • exiger son remplacement ou sa mise en conformité,
  • émettre une réserve,

ou engager la responsabilité du fournisseur en cas de dommage.
Le tout doit être encadré par le contrat et les clauses spécifiques de conformité. Il est donc essentiel de documenter l’écart avec photos, fiches et observations écrites pour toute réclamation.

A découvrir aussi

le
par Archipad
Comprendre les malfaçons dans les projets de construction Lorsqu’un ouvrage prend forme, l’écart entre ce qui est prévu et ce qui est réalisé peut parfois être plus important qu’il n’y paraît. Cert...
le
par Archipad
Calculer précisément une surface en mètres carrés est essentiel dans de nombreux domaines tels que la construction, la rénovation, l’architecture ou l’immobilier.   Entre les ...
le
par Archipad
Le quitus de levée des réserves : valider la conformité en fin de chantier La réception d’un chantier est une étape majeure dans un projet de construction. Pourtant, il n’est pas rare que certains ...
le
par Archipad
Après la réception d’un ouvrage, certains équipements peuvent nécessiter une intervention ou un ajustement. Dans ces situations, la garantie de bon fonctionnement joue un rôle clé, encore trop souvent...
le
par Archipad
Optimiser les zones de déplacement : une composante capitale pour un chantier maîtrisé À l’heure où la gestion des ressources humaines et des coûts logistiques demande un travail souvent labo...
le
par Archipad
Une étape-clé pour garantir la conformité d’un chantier et sécuriser sa réception Dans le secteur du BTP, l’achèvement des travaux ne marque pas seulement la fin d’un chantier, mais eng...